AMV Quadrézienne 2021, un grand cru !
L’AMV Quadrézienne 2021 restera ancrée dans la mémoire de tous les randonneurs. Nous savions que les quadeurs aimaient la boue, alors ce week-end, ils ont été comblés !
L’AMV Quadrézienne 2021 rompt avec les précédentes éditions ! Alors que les dernières années avaient connu une poussière digne d’un fesh-fesh saharien, cette 16e édition marque un changement radical. Premièrement, tous les acteurs ont pu se retrouver avec moins de restrictions grâce au pass sanitaire.
Organisateur, partenaires et participants ont ainsi affiché un large sourire tout au long de ce week-end corrézien ! C’est un premier point positif que celui de pouvoir se rassembler à nouveau, presque comme avant. Bien entendu, les gestes barrières furent préservés mais la distanciation sociale n’a pas été un frein aux joies des retrouvailles. L’ambiance de Reygades, petite bourgade de Corrèze, reste sans égal dans le milieu du tout-terrain.
De plus, l’AMV Quadrézienne 2021 correspond aux 40 ans de l’équipementier français Kenny bien connu des amateurs de tout-terrain. Gros week-end de fête en perspective avec le Kenny Festival qui partage le même site !
Une AMV Quadrézienne copieusement arrosée !
Si les événements peinent à regagner leur vigueur d’avant, l’AMV Quadrézienne retrouve une belle ferveur auprès des randonneurs. Pour preuve, de nombreux participants reviennent avec plusieurs éditions au compteur. Mieux, ils entrainent avec eux de nouveaux venus qui trouvent ce rassemblement très chouette. C’est le cas de ce quatuor venu de Normandie avec leurs Polaris, marque la plus représentée sur la randonnée corrézienne avec 137 véhicules. Stéphane a convaincu ses trois compères de l’accompagner à Reygades et tous sont impatients de rouler sur ces nouvelles traces !
Adepte du Bihr Adventure, l’un d’entre eux redoute des chemins plus techniques que le rendez-vous cantalien. Nous l’avons vite rassuré en soulignant l’omniprésence des équipes de l’organisateur JLFO. Un itinéraire “facile“ est proposé à chaque passage délicat pour les moins aguerris. Sans compter sur le formidable travail des marshals toujours prêts à veiller sur la sécurité des randonneurs dans les zones techniques.
Une organisation rodée au pire
Jean-Luc Fouchet nous l’a bien dit : « On ne peut maîtriser ni le Covid, ni la météo »… Son équipe s’est pourtant adaptée à la pandémie en 2020 en déplaçant la restauration au bord de la Dordogne. Comme cette année du reste, où tout le monde s’est retrouvé en plein air pour déguster les produits régionaux de Jeunes Agriculteurs.
Pour la météo en revanche, la team de choc a mis tous les moyens en œuvre pour maintenir la rando. Mais face aux éléments naturels, nul ne peut lutter. Le roulage fut assuré le samedi, même si le retour sur Reygades a été difficile sous ces trombes d’eau.
Si certains randonneurs retrouvent un tracé proche des éditions précédentes, ils doivent admettre que la parfaite connaissance du terrain par l’organisation permet de “sauver les meubles“. Certains secteurs furent coupés le samedi soir pour permettre à tous de rentrer au village sans encombres.
Une rando plus technique !
Forcément, avec ces conditions météo, l’AMV Quadrézienne s’avère plus technique jamais. L’avantage de rouler en groupe est que personne ne reste en carafe ! Au détour d’un chemin, on tombe sur des quadeurs venus depuis la Loire. Tous en Can-Am et la plupart achetés chez le concessionnaire Valois Loisirs. Evidemment, il fallait bien une petite crevaison pour ramener une anecdote de plus ! Ni une, ni deux, on sort les mèches, le compresseur portable et ça repart pour la suite de la boucle.
On ne pourra pas passer outre les nombreuses pauses dégustation des spécialités locales. Entre les pommes et les “tourtous“, ces crêpes de blé noir garnies de rillettes, les vaillants randonneurs pouvaient se restaurer à volonté. Et surtout reprendre des forces avant d’affronter le fameux bourbier que JLFO a remanié cette année. Si une bonne moitié évitait ce passage, d’autres se sont jetés dedans corps et âme !
Bain de boue !
L’évitement de ce bourbier n’empêche pas d’autres portions tout aussi délicates. Montées glissantes et descentes en dévers, il faut un minimum de bagage technique et surtout de sang-froid. Mais les performances de la majorité des quads d’aujourd’hui facilitaient la tâche des randonneurs. Les SSV n’étaient pas toujours à la fête dans les sections en sous-bois où les arceaux passaient au centimètre près. Ils n’étaient d’ailleurs pas très nombreux par rapport aux années précédentes. Côté quad, il fallait quand même des pneus en très bon état pour s’acquitter des grimpettes rendues glissantes par cette terre boueuse.
Les 40 ans de Kenny
A cet effet, Bihr avait mis en place un stand de montage de pneus Kenda Mastodon. Un des nombreux stands de la zone d’exposants installée près du terrain de cross du Kenny Festival. L’équipementier français présentait, comme chaque année, sa nouvelle collection, dont des tenues spécifiques Quad et SSV. Et cette année, une seconde tenue n’était pas de trop pour repartir le dimanche matin sur un parcours plus gras que jamais… Les plus courageux sont repartis, ce qui fera quand même 640 départs sur deux jours ! Un beau score pour cet événement incontournable du paysage tout-terrain. Quelque chose nous dit que ce chiffre sera battu l’année prochaine…
Retrouvez le programme des événements JLFO sur jlfo-events.com
© photos David Thomas / All Tracks Media