Essai Kymco Maxxer 300

Essai Kymco Maxxer 300

Le Kymco Maxxer 300 reste une des meilleures ventes du constructeur taiwanais en ce début 2021. Il revenait à notre rédaction de connaître les raisons de ce succès.

Il y a vingt ans, le “trublion“ Kymco semait le trouble sur le marché du quad avec ses premiers MXer et MXU homologués. A l’époque, l’homologation n’était pas systématique. Nos essais avec MSA International, le premier importateur, se résumaient autour des 50, 125 ou 150 cm3 ; avant l’arrivée des MXU et Maxxer 250 cm3. Mais comme le dit la formule : ça, c’était avant !
Depuis une dizaine d’années, les petites cylindrées ont disparu ; à l’exception des 50 cm3. Cette remise à niveau correspond peu ou prou avec la fin de marques “exotiques“. Dès lors, le marché du quatre-roues s’est renforcé autour de constructeurs solides, ceux pour qui le Quad n’était pas une simple opportunité commerciale dirons-nous… Kymco, qui s’imposait déjà en tête des ventes, fait partie de ceux-là. Cela se vérifie encore en 2020 puisque la firme décroche la place de numéro 1 des immatriculations.

kymco maxxer 300 vue de profil
Les grands gabarits (au-delà de 1m85) auront du mal à trouver leur place sur le compact Maxxer 300.

Kymco très proche des Japonais

La firme taiwanaise trouve ses origines en 1964 suite à un transfert de technologie avec Honda. Kymco est alors un sous-traitant du géant nippon. Elle poursuivra ce type de collaboration avec BMW ou encore Kawasaki. Tout cela pour dire que le constructeur Kwang Yang Motor COmpany s’est forgé une belle réputation dans l’industrie motorisée.
Et cela se remarque d’emblée sur la qualité de fabrication de ce Maxxer 300. Que ce soit le châssis ou la partie mécanique, l’entrée de gamme de Kymco respire la solidité. Les soudures sont correctement réalisées et les pièces métalliques de bonne facture. En détaillant un peu plus la machine, on apprécie également le parfait assemblage des éléments de carrosserie.
Cependant, il faut quand même reconnaître que le gabarit du Maxxer 300 est plutôt très compact. Loger son 1m80 est jouable, mais la mobilité sur l’engin devient restreinte…

kymco maxxer 300 action virage

Le Kymco Maxxer 300 se révèle joueur et stable. Une bonne machine pour s’initier au quad !

Un excellent quad pour débuter

Le Maxxer 300 est cependant idéal pour faire ses armes. Rappelons à toute fin utile que ce type de quad est un engin de glisse. Avec son arbre arrière rigide et sa transmission 4×2, le Maxxer 300 se régale à passer les virages en travers. Néanmoins, inutile de se la raconter, la puissance modeste du monocylindre de 271 cm3 oblige à accentuer le transfert de masse. Ce n’est pas avec les 20 chevaux que vous allez taxer les plus gros cubes sur un terrain approprié !
En contrepartie, on admet une très bonne stabilité en courbe malgré son petit gabarit. Les largeurs de voies bien proportionnées permettent quelques excentricités. Toutefois, on est vite rappelé à l’ordre sur une piste exigeante par des suspensions sèches. On en profite pour remercier Laurent de Pargade Off Road pour son sympathique accueil et la concession Gauthier Castillon pour la logistique !

kymco maxxer 300 glisse en courbe
Les pneus Kenda Klaw XC offrent un bon grip général et se montrent résistants.

Un Kymco Maxxer 300 tonique !

Sa carrure trapue et ses amortisseurs un peu raides en font donc un quad pour le moins physique. Mais tout le monde ne roulera pas à un rythme élevé avec cette machine d’entrée de gamme. Le Maxxer 300 reste un très bon véhicule de loisir même si ses équipements optionnels (nerf-bars et protège-mains) lui donnent un aspect racé. Soulignons que les nerf-bars (250 €) sont un excellent choix pour protéger les chevilles, et plus généralement les membres inférieurs.
Enfin, il y a encore peu de temps, le Maxxer 300 jouait placé avec un tarif sous la barre des 4 000 €… Avec le coût délirant de l’acheminement des containers depuis l’Asie, la filiale française de Kymco a été obligée d’augmenter ses tarifs… Ainsi, ce 300 cm3 grimpe à 4 299 € depuis ce 19 avril. Mais il y a de fortes chances pour que la concurrence leur emboîte le pas…

Retrouvez les caractéristiques complètes du Maxxer 300 sur kymco.fr

© Photos David Thomas / ALL TRACKS MEDIA

On aime !

  • Equilibre général
  • Fiabilité reconnue
  • Quad fun à piloter !

On aime moins…

  • Confort sur terrain dur
  • Starter manuel
  • Garde au sol limitée

CONCLUSION
Kymco prolonge la désormais longue carrière de ses Maxxer ! Ce 300 répondra favorablement aux néophytes – hommes comme femmes ! – avec son côté très ludique. A la fois fun à l’usage et sûr en termes de comportement et de fiabilité, le Maxxer 300 est un des quads neufs les plus accessibles financièrement. Et ce, en dépit d’une hausse récente de 300 € imputée aux coûts exorbitants du transport maritime depuis l’Asie…
Certes, il ne faut pas s’ôter de la tête que c’est un 2 roues motrices, donc pas forcément à l’aise en tout-terrain pur et dur. Mais il suivra le rythme en randonnée paisible. Dans le technique, outre l’absence de pont avant, il pêchera par une garde au sol limitée, mais le choix d’une bonne trajectoire fait partie de l’apprentissage du parfait quadeur ! Et puis le plaisir de la glisse, la phase préférée de tout pilote, n’a pas son pareil avec un centre de gravité aussi bas. L’une des clés de son succès !!!

4 thoughts on “Essai Kymco Maxxer 300

    1. Bonjour. Merci pour votre participation. Oui le Kymco Maxxer 300 est homologué pour 2 places. Il s’agit toutefois d’un véhicule au gabarit modéré, donc l’espace sera un peu restreint selon la taille du pilote et du passager !

  1. Bonjour, je suis débutant, je cherche un quad pour la montagne avec des pentes raides ! le Kymco maxxer 300 est-il adapté ? sinon quoi ?

    1. Bonjour Pierre, merci pour votre contribution. Le Kymco Maxxer 300 est un très bon quad pour débuter. Toutefois, puisque vous allez évoluer en montagne, sachez que le Maxxer 300 est un 4×2 (deux roues motrices seulement) et qu’il nous paraît préférable de vous orienter sur un quad 4×4 pour une meilleure motricité dans les pentes raides !
      La rédaction

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